s

Blog

GR10 – J3 : Étape col d’Ugatze – kayolar igueloua [27,5km / 1219m D+ / 1125m D-]

Descente du col d’Ugatze par un réveil dans la brume, éclairés malgré tout par une courte vision des cimes au dessus des nuages. Le brouillard se dissipe au fur et à mesure de la matinée, révélant les fermes basques éparpillées dans la vallée au milieu des bois et des pâturages. Seul problème, l’arrivée d’une armée de taons qui ne nous lâchera pas tout le long de l’étape. D’après un berger, leur présence s’explique par une conjugaison de températures chaudes et d’un taux d’humidité élevé ; cela devrait durer quelques jours tout au plus. En attendant, leur harcèlement constant ralentit notre progression et nous agace prodigieusement. « Putaiiin! » « Prends ça! » Une belle descente s’ensuit jusqu’au Logibar, ponctuée de passages boueux dus aux passages répétés de vaches et aux orages des jours précédents. Les bâtons sont particulièrement utiles pour maintenir son équilibre et éviter ainsi les glissades dans la boue. Après environ 1000m de dénivelé négatif nous arrivons pour déjeuner au Logibar, où nous pouvons commander des boissons fraîches et sandwichs accompagnés d’une glace en prime pour ma part 😋 Nous aurions pu acheter d’autres choses à l’épicerie du Logibar, mais nous avions assez dans nos sacs grâce aux lyophilisés + chorizo / fromage pour l’apéro.

Pause prolongée après déjeuner à la rivière où nous en profitons pour faire une lessive et se laver en toute tranquillité ! Montée assez raide jusqu’à la passerelle d’Holzarte, avec des passages ombragés et d’autres sous le soleil. Petit instant de panique pour moi au moment de franchir la passerelle, en gardant le regard bien rivé à mes pieds j’ai pu malgré tout traverser et gagner l’autre côté. Une montée régulière à l’ombre des hêtres nous fait passer devant plusieurs sources d’eau, nous nous arrêtons à l’une d’entre elle avant de repartir pour la dernière partie raide de l’ascension. En chemin nous rencontrons deux bergers à proximité de leurs maisons également appelées « cayolar » . Les derniers kilomètres de la journée sont difficiles, mais cela nous permet de réduire l’étape du lendemain où nous voulons nous rendre jusqu’à La Pierre Saint Martin. Nous nous arrêtons enfin 17h30 sur un vaste plateau paturé à côté du cayolar d’Igueloua. Une bergère sera notre voisine pour la soirée, partie récupérer ses brebis dans les alpages sur les crêtes. Superbe panorama sur les monts basques avec le coucher du soleil.

Post a Comment

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit sed.

Follow us on