Levée tardif, quasi grasse matinée vu qu’on s’est couchés à 19h la veille et réveillés à 8h30 le lendemain 🙂 le manque de sommeil rattrapé, nous finissons de ranger la tente et attaquons la montée raide du col d’Irau ! Arrivés aux cromlechs d’Okabe sous un grand ciel bleu, je me fais suivre de près par une brebis déterminée à venir me dire bonjour. En accélérant un peu le pas nous continuons notre route pour descendre jusqu’à Iraty Cize, et nous nous arrêtons pour déjeuner dans un petit restaurant familial « Le Kayolar ». Délicieuse omelette aux cèpes et piment d’Espelette accompagnés d’un cidre et d’une bière basque. Mais surtout, prenez le breuille en dessert, nappé de miel ! Cette faisselle de brebis vous redonnera de l’énergie avant les montées dans la hêtraie d’Iraty menant aux chalets. Dès le déjeuner fini, nous sommes enveloppés de brume jusqu’à la fin de l’étape. La halte à l’épicerie des chalets d’Iraty nous permet de récupérer quelques pâtés, du chorizo local et refaire le plein d’eau via la salle hors sac jouxtant l’accueil et l’épicerie. Celle-ci est bien fournie, on peut y trouver des conserves, des fruits et du pain ! La fin de journée est plutôt difficile, nous décidons néanmoins de pousser un peu plus loin pour monter la tente, afin de faire l’ascension et la descente du col de l’Escalier – que nous n’aurons donc pas à faire le lendemain. Le bivouac se fait dans le brouillard complet, avec une sensation d’étrangeté et une vision assez déformée des silhouettes aperçues. Bien contents de pouvoir compter sur les bons gros sandwichs jambon / formage préparés par l’auberge de Kayolar ce midi la.