s

Blog

GR10 – J4 : Étape Bidarray – St Étienne de Baigorry (17km / 1200m D+ / 1196m D-)

Réveil 7h: aïe le genou ! Baptiste se réveille avec une forte douleur au genou droit, qui l’a maintenu dans un sommeil haché la nuit passée. Envolé, le sommeil réparateur à l’hôtel avant la grosse étape 😕

Quelques massages de la zone endolorie avec de l’huile à base d’arnica permettent de faire chauffer le muscle avant de partir, malgré l’appréhension que nous ressentons vis à vis de la blessure. Le sac rechargé en provision, Elise se lève pour régler le sac sur son dos… et s’affole quand une mare d’eau se répand à ses pieds. Déjà 8h10, la matinée avance et avec elle s’en vont les derniers instants de fraîcheur : sérieux la poche à eau fuit ?!! Fausse alerte heureusement, mais la répartition des affaires dans le sac à dos doit être revue afin d’éviter la surpression de la valve de la poche à eau, faite pour se vider à titre exceptionnel afin de ne pas risquer d’endommager la poche.

Nous partons donc à 8h30 démarrer l’étape difficile qui s’annonce. Dès les premières centaines de mètres nous ressentons des courbatures aux jambes, à des degrés divers. Élise les ressent particulièrement, dans la pente quasi verticale sur laquelle nous progressons pendant les 4 kilomètres les plus longs du parcours. Le melon stocké dans le sac n’y est pas tout à fait étranger, nous avons jugé que sa saveur méritait le labeur 😋 S’en suit une succession de plateaux et crêtes au milieu des brebis et des chèvres perchées à flanc de falaises. Chaque sommet donne l’impression d’avoir terminé le profil ascendant de l’étape, pour mieux redescendre puis remonter au sommet voisin. Frustrant 😅

Ascension du premier col de l’étape Bidarray – St Étienne de Baigorry
Quelques minutes de pause pour reprendre son souffle au premier col
Les brebis courant sur le plateau
Regard en arrière
Les falaises abruptes du pic d’Iparla sont autant appréciées des brebis que des… chèvres sauvages ?!
La suite de la montée, suivez le guide !
Pic de Toutoulia, ou comment croire qu’on a fini le dénivelé ascendant alors qu’il reste encore 2,5km sous 34 degrés
Vue sur Saint Étienne de Baigorry depuis les crêtes

Lorsque nous parvenons au col Buztanzelhaiko (843m) le soulagement est clairement visible sur nos visages. Ça y est, nous descendons vers le village de Saint-Etienne de Baigorry ! Tic tac, tic tac… L’eau commence à manquer dans les gourdes, il nous faudra économiser le restant de nos réserves et se rationner malgré la chaleur étouffante de l’après-midi. Nous pressons le pas pour gagner le fond de vallée ombragé, lorsque la douleur au genou de Baptiste se réveille. Sauf qu’il s’agit… de l’autre genou ! La douleur au genou droit de la veille a pu entraîner une compensation par le genou gauche, générant un surmenage pour une étape difficile comme celle-ci. Des randonneurs croisés dans la descente prêtent une crème chauffante à base d’arnica et de camphre à Baptiste, ce qui nous permet de repartir sans boitiller et d’atteindre ainsi le village. La récompense, un diabolo et Perrier citron tranche bien frais !!

Après réflexion une fois réhydratés, nous décidons de raccourcir le périple à saint jean pied de port afin d’éviter de continuer à marcher sous la canicule. Cet été 2022 aura été exceptionnellement chaud pour le pays à basque, nous reprendrons en juin 2023 la suite du GR10 ! 😁

Post a Comment

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit sed.

Follow us on